Vagney – « Nous voulons des coquelicots » vendredi 7 décembre 2018

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, […] dans les nectars des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveaux-nés, […] dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers. […]
Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre […]. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde ! Non, nous ne voulons plus. A aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides* en France.
Assez de discours, des actes. de synthèse signez l’appel sur le site : nousvoulonsdescoquelicots.fr
relayez cet appel à votre carnet d’adresses et à votre entourage
portez à la boutonnière, et apposer  »nous voulons des coquelicots – stop aux pesticides »
Et rejoignez-nous Vendredi 7 Décembre à Vagney
Place de la mairie 18 h 30.
On vient avec sa soupe, son saucisson, ses madeleines maison, son jus de pomme, son vin bio que l’on partage… et pas de gobelets jetables.
On fabrique une pancarte, aussi petite soit-elle avec du carton, une baguette, 2 clous, 2 agrafes et le coquelicot inventé avec les moyens du bord. On ajoute si on veut son petit slogan.
On vient avec les enfants, les petits enfants, un voisin, une copine, un copain.
On invite un producteur, un agriculteur qui travaille sans pesticide ou avec et qui se pose des questions ; il peut intervenir s’il le souhaite pour apporter son témoignage.
On vient avec son instrument de musique, sa bonne humeur… ces rencontres doivent avoir aussi un côté festif. Si votre voisin, votre beau-frère, votre cousin joue d’un instrument n’oubliez surtout pas de l’inviter.
Ça va donner de la voix, de l’ambiance. On n’ a pas peur du froid mais du poison insidieux et sournois qui nous intoxique. On en parle, on le fait savoir, on agit…
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