Le Ministre de la Santé, Olivier Véran, effectue un déplacement dans la capitale mosellane ce 12 février, alors que plus de 300 cas semblant être liés aux variants sud-africain et brésilien ont été détectés.

Une situation alarmante dans le département de la Moselle. La flambée épidémique inquiète beaucoup, à tel point que le Ministre de la Santé a affirmé sa volonté d’effectuer un déplacement sur place. Un territoire où plus de 300 cas de mutations des variants sud-africain et brésilien ont été identifiés depuis le début de la semaine, alors qu’il y avait déjà 200 cas les jours précédents.

Cette situation en Moselle est prise très au sérieux, à tel point que les autorités s’interrogent sur la nécessité ou pas d’envisager un confinement local.

Jeudi soir, François Grosdidier, le maire de Metz, s’est même dit favorable à ce confinement. Proche du Luxembourg et de l’Allemagne, le territoire mosellan est au coeur de nombreux mouvements de populations avec des travailleurs franchissant les frontières de ces pays limitrophes. Un point sur lequel le maire messin a notamment indiqué : « même sur le plan économique, social, mais encore moral, il vaut mieux appliquer des mesures fortes mais courtes, que des mesures qui se prolongent dans le temps sans effet ».

Sur place ce vendredi, Olivier Véran devra donc évaluer la situation et mener une concertation avec les autorités locales afin d’envisager les mesures à la fois justes et nécessaires à mettre en place.

Pour l’heure, seul le département de la Moselle inquiète dans la région Grand-Est, un territoire où une éventuelle flambée épidémique est toujours redoutée. Qui plus est avec ces nouveaux variants…

D.P.