Déprogrammation des interventions non urgentes dans les établissements publics et privés : pourquoi ?

La situation actuelle dans les hôpitaux entraîne aujourd’hui la déprogrammation d’interventions chirurgicales tant dans le public que dans le privé. Ces déprogrammations permettent de redéployer des personnels soignants des blocs opératoires vers les services de soins critiques pour prendre en charge les patients COVID et non COVID.

Le contexte de tension extrême actuellement traversée par les établissements de santé depuis de nombreux mois, du fait de l’épidémie de covid-19, et récemment accrue par la circulation de variants du virus sur le territoire, entraîne la déprogrammation d’interventions chirurgicales dans les établissements publics et privés du sud Meurthe-et-Moselle et des Vosges.

La prise en charge en urgence de nombreux patients atteints de la covid-19 tout en maintenant la prise en charge des patients non COVID a nécessité, comme lors de la première vague de l’épidémie au printemps 2020, d’augmenter le nombre de lits ouverts dans les services de réanimation.

Cette montée en charge n’a pu se faire qu’à effectifs constants, faute de renforts extérieurs disponibles comme cela a été le cas il y a un an. Ainsi, du personnel soignant a été redéployé depuis les blocs opératoires vers les services de soins critiques, limitant de ce fait les capacités d’accueil pour les patients ne relevant pas strictement d’une prise en charge urgente (cancérologie inclus).

Les équipes médicales et soignantes ont à coeur d’assurer la meilleure prise en charge possible de leurs patients, et reprendront contact avec tous les patients déprogrammés dès que la situation le permettra afin de replanifier leur intervention.

Les établissements concernés restent bien entendu disponibles pour répondre aux interrogations des patients.