Dans le Grand-Est, la société titulaire du marché de conduite des véhicules-radar est la société Mobiom, société du groupe Challancin. Les entreprises prestataires ne sont pas rétribuées au nombre d’infractions détectées. Lorsque la voiture-radar circule, son conducteur ignore tout de l’activité de constatation des excès de vitesse, totalement autonome. Il en va de même pour l’entreprise titulaire du marché, qui ne peut ni accéder aux clichés de verbalisation, ni connaître le nombre d’infractions constatées par le biais des véhicules dont elle a la charge durant leur activité opérationnelle.
Les données relevées par les voitures-radar sont envoyées de façon cryptée aux officiers de police judiciaire en charge de la verbalisation. Ces officiers de police judiciaire, qui constatent et valident l’infraction, sont les mêmes que pour les radars fixes et les voitures-radar encore conduites par des forces de l’ordre : ce sont les policiers et les gendarmes, du Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) au sein du Centre national de traitement (CNT) situé à Rennes.
Enfin, s’agissant de matériel de mesures de la vitesse en déplacement, des marges de tolérance supérieures sont retenues : 10 km/h en plus de la vitesse autorisée ou 10 % au-delà de 100 km/h. Toute personne normalement attentive aux limitations de vitesse peut donc rouler sans crainte d’être verbalisée.
En France, la vitesse, excessive ou inadaptée, est en cause dans 1 accident mortel sur 3. En 2021, dans les Vosges, ce facteur était présent dans 13 accidents mortels sur les 22 déplorés, soit 60 % des accidents.
Plus d’informations sur le site de la Délégation à la sécurité routière en cliquant ici.