La cérémonie a eu lieu ce vendredi en fin d’après-midi. Un moment judicieusement choisi en la veille du week-end consacré aux Journées Nationales du Patrimoine. La convention signée par Jean-Benoît Tisserand, le maire romarimontain et Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine, officialise le lancement d’une souscription publique pour le projet de restructuration du kiosque du Calvaire.

Et c’est le cadre somptueux du Grand Salon de l’Hôtel de Ville qui a été choisi pour concrétiser cet acte, ceci en présence de plusieurs adjoints et conseillers municipaux, dont Joceline Porté, première adjointe, en charge des bâtiments et accessibilités et Anne-Marie Dulucq, adjointe à la culture et au patrimoine. Parmi les invités, l’on notait la présence de Catherine Louis, présidente de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales (CCPVM).

Le premier magistrat de la Ville évoquait en premier lieu le projet dont va faire l’objet le kiosque du Calvaire situé en un lieu bucolique, entre forêt et panorama sur la cité romarimontaine, tout en offrant un point de départ idéal vers la promenade Charles David. Datant de 1876, le kiosque présente une architecture remarquable avec une ossature en bois à plusieurs pans, formant un octogone coiffant un large piédestal surélevé et clos de garde-corps harmonieux.

Mais le temps a fait son œuvre et la structure s’est délabrée. Le kiosque a donc fait l’objet d’un arrêté municipal interdisant depuis quelques mois son accès. C’est ainsi qu’une reconstruction quasi à l’identique est programmée et le socle en rocaille sera restauré.

Une campagne de communication sur la souscription

En portant ce projet de reconstruction du kiosque du Calvaire, la Ville souhaite ainsi redonner vie et prestige à un lieu de fierté pour les romarimontains. Le montant des travaux se chiffre à 98.500 euros H.T et le début des ouvrages est envisagé dès le mois d’octobre. En lançant l’appel à souscription, la ville s’est fixée comme objectif de collecter une somme de 20.000 €. Une souscription officiellement ouverte à l’adresse des particuliers, qu’ils soient romarimontains et habitants du secteur, mais encore aux commerçants et aux entreprises.

  Un dépliant présentant le projet et incluant un bulletin de don est disponible en mairie de Remiremont, sachant que cette dernière va procéder à une campagne de communication sur la souscription. Les dons sont libres, de quelques dizaines d’euros à des sommes plus importantes. Quelques montants ont été par ailleurs ciblés sur le bulletin de don : 80 €, 150 €, 250 €, 500 €… Autant de dons bénéficiant d’une réduction d’impôt, à l’exemple d’une réduction de 66 % du don dans la limite de 20 % du revenu imposable.

Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine, a précisé que la souscription allait s’étaler sur toute la période du temps des travaux. Les dons détermineront le montant de la subvention qui sera versée par la Fondation après vérification de la conformité des travaux. Depuis 2004, la Fondation du Patrimoine, reconnue d’utilité publique, est intervenue auprès de 360 villes et villages, mais aussi auprès de quelques 350 particuliers, à l’exemple de personnes ayant rénové leurs fermes.

En conclusion, Catherine Louis, présidente de la CCPVM, a salué le « beau projet ainsi présenté par la Ville de Remiremont, un projet qui ne manquera pas de toucher ses habitants, eux-mêmes garants de l’héritage patrimonial, qu’il soit petit ou grand, car il est l’image et la carte d’identité de la cité ».

D.P.

Photographies par Christian Schirm.