Remiremont – Le chantier de réhabilitation du kiosque du Calvaire va débuter

Jean-Benoît Tisserand, maire de Remiremont, a présenté le lancement des travaux du Kiosque du Calvaire, en présence des entreprises qui vont réaliser le nouveau kiosque : Porta-Brolis pour le gros oeuvre et Cornu Frères pour la charpente et la couverture. Il était entouré de plusieurs de ses collègues élus.

Le kiosque du Calvaire situé en un lieu bucolique, entre forêt et panorama sur la cité romarimontaine, offre un point de départ idéal vers la promenade Charles David. Datant de 1876, le kiosque présente une architecture remarquable avec une ossature en bois à plusieurs pans, formant un octogone coiffant un large piédestal surélevé et clos de garde-corps harmonieux.

Mais le temps a fait son œuvre et la structure s’est délabrée. Le kiosque a donc fait l’objet d’un arrêté municipal interdisant depuis quelques mois son accès. C’est ainsi qu’une reconstruction quasi à l’identique est programmée à partir de la semaine prochaine et le socle en rocaille sera restauré.

D’ores et déjà, le projet est subventionné par le Pays de Remiremont. Celui-ci a attribué une aide de 30.000 euros dans le cadre de fonds européens dans le cadre du plan LEADER.

En portant ce projet de reconstruction du kiosque du Calvaire, la Ville souhaite ainsi redonner vie et prestige à un lieu de fierté pour les romarimontains. Le montant des travaux se chiffre à 120.000 euros H.T.

En lançant l’appel à souscription, la ville s’est fixée comme objectif de collecter une somme de 20.000 €. Pour l’heure, la collecte atteint 12.500 euros. Une souscription officiellement ouverte à l’adresse des particuliers, qu’ils soient romarimontains et habitants du secteur, mais encore aux commerçants et aux entreprises. Les dons sont libres, de quelques dizaines d’euros à des sommes plus importantes. Autant de dons bénéficiant d’une réduction d’impôt, à l’exemple d’une réduction de 66 % du don dans la limite de 20 % du revenu imposable.

Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine, a précisé que la souscription allait s’étaler sur toute la période du temps des travaux. Les dons détermineront le montant de la subvention qui sera versée par la Fondation après vérification de la conformité des travaux. Depuis 2004, la Fondation du Patrimoine, reconnue d’utilité publique, est intervenue auprès de 360 villes et villages, mais aussi auprès de quelques 350 particuliers, à l’exemple de personnes ayant rénové leurs fermes.

Photographies par Christian Schirm.