Ce fut à une découverte de la musique russe que nous convièrent la violoniste Masha Landovsky, la violoncelliste Sara Cortinas et le clarinettiste Szymon Kaca.
Ravis d’avoir quitté pour vingt-quatre heures la pollution parisienne, ils s’émerveillèrent en découvrant la chapelle, son mobilier, les bancs, surtout, son acoustique performante et son environnement campagnard.
Et ce fut ensuite au public de s’émerveiller en écoutant les huit chants populaires du très peu connu Anatoly Liadoff, la barcarolle de Saisons de Pyotr Tchaïkovsky, toute en poésie et délicatesse ou le trio en sol mineur d’Alexandre Borodine.
Masha, en pédagogue reconnue, donnait au public des informations concernant les compositeurs et l’histoire de la musique classique russe, née au dix-neuvième siècle avec le Groupe des Cinq dont Borodine.
Des notes de Tchaïkovsky à celles Liadoff, les trois musiciens exprimèrent toute la sensibilité de l’âme russe, nous faisant voyager dans ces immenses étendues où se succèdent autant de peuples que de musiques.
Déroulant l’histoire à contre-courant, c’est sur les airs plus familiers du folklore russe que se joua la deuxième partie du concert.
Et, dès que résonnèrent sous les lambris de la petite chapelle les chansons telles que Katioucha, Kalinka, Le temps du muguet…, il n’en fallut pas plus pour que les pieds des auditeurs se mettent en mouvement et que les mains frappent en cadence. Se dessinèrent alors dans les esprits des territoires enneigés, des forêts infinies, des isbas et des lacs gelés.
Encore, encore une chanson, répétait le public sous le charme. Mais toute bonne chose a une fin et les musiciens se fondirent dans la foule pour partager avec les amateurs de belle musique, le verre de l’amitié offert par l’Association Musique et Culture en Hautes Vosges.
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