L’opération conduite chaque année est généralement marquée d’un succès. Il est particulièrement appuyé cette année, puisque dès la première heure, le public demeurait très présent afin de découvrir les différents ateliers  proposés. Bien évidemment, les jeunes demeuraient nombreux à s’intéresser aux cycles de formation, tant en soins infirmiers que celui d’aide soignant.  Les élèves actuels en 3ème année de formation, ont mis toute leur motivation dans l’organisation de cette journée riche en enseignements.  Infirmiers, aides soignants, des métiers aux multiples débouchés et la certitude d’avoir un emploi garanti. L’institut de formation romarimontain occupe une place prépondérante au niveau départemental.

Une journée digne d’intérêt, c’est le moins que l’on puisse écrire, cette journée portes ouvertes à l’IFSI/IFAS. Un institut placé depuis le 2 janvier dernier sous la responsabilité d’ Anne Grandhaye, également gestionnaire du pôle Qualité et gestion des risques sur les centres hospitaliers de Remiremont et Epinal. Originaire de Vittel, la nouvelle directrice a notamment fréquenté l’Ecole des Hautes Etudes de la Santé Publique. A l’IFSI/IFAS romarimontain, elle est secondée par Patrick Rolin et tous deux demeuraient impliqués dans l’opération du jour, tout en étant disponibles afin de recevoir les différents médias présents.

Des métiers de richesse sur le plan humain.

Les formations en soins infirmiers et aides soignants débouchent toutes deux sur un diplôme d’État. La première se prépare sur 3 années, soit 6 semestres universitaires, la suivante compte 10 mois de formation avec 24 semaines de stages et 17 semaines de cours. A Remiremont, l’on dénombre une moyenne de 40 à 45 étudiants par promotion en formation infirmiers et 30 élèves en cursus complets pour la formation aides-soignants (+ 3 en cursus partiels). L’IFSI/IFAS recense chaque année un taux de réussite de 98 % et 97 % des étudiants n’ont jamais redoublé ces dernières années. « C’est dire que c’est un honneur pour moi de prendre la direction de l’Institut où il y a un remarquable suivi», traduit au passage Anne Grandhaye.

Patrick Rolin, son adjoint, souligne la mise en avant des deux promotions, tout en assurant  avec une légitime fierté : « c’est apporter toute sa valeur à la profession d’infirmiers et d’aides soignants, des métiers de richesse sur le plan humain avec de nombreux débouchés, des cheminements divers et surtout une évolution de carrière fabuleuse ». Aux côtés des étudiant(e)s de 3ème année qui ont organisé cette journée avec enthousiasme et en mettant au premier plan leurs compétences, se sont impliqués les 7 formateurs en soins infirmiers et leurs 2 collègues assurant la formation d’aide soignant. Les élèves fréquentant l’Institut romarimontain regroupent des étudiants issus en grande partie des Vosges certes, mais venant aussi de Haute-Saône et des deux départements alsaciens.

Sur le département, trois autres instituts assurent des formations similaires : Epinal, Saint-Dié, Neufchâteau et sur la région Grand-Est, l’on en dénombre quatorze.

Un parcours attractif au gré des salles.

Une chose est sûre, l’IFSI/IFAS de Remiremont connaît un bel engouement et l’accueil lors de ces portes ouvertes en était un élément révélateur. Chacune et chacun demeuraient aux petits soins (c’est bien le cas de l’écrire) dans le cadre de l’accompagnement des visiteurs. Ces derniers avaient la possibilité de se renseigner sur les formations et de s’imprégner de la fonctionnalité de différents ateliers, tels que soins de confort et de bien être, bilan sanguin, handicap, aide aux soins d’urgence, groupe attractivité. Les salles de cours demeuraient également accessibles, tout comme l’espace détente et une projection vidéo était assurée en accès-libre à l’Amphithéâtre.

Un questionnaire de satisfaction sur ses portes ouvertes 2020 était également suggéré au public. Pour sûr, les nombreuses réponses se résumeront en seuls points positifs en regard de la parfaite organisation de la journée. Un nouvel événement… une nouvelle opération sous le signe de la réussite !

Article de Denis Philippe.

Photographies : Jean-Claude Olczyk.