La loi d’état d’urgence sanitaire a été adoptée dimanche par le Parlement.
Elle prévoit un durcissement des sanctions pour le non-respect du confinement : en cas de récidive, l’amende de 135 euros passera à 1.500 euros.
Pour les multirécidivistes (4 fois), le montant pourra grimper à 3.750 euros, accompagné d’une peine de prison jusqu’à 6 mois.
Désormais, les agents de police municipale et gardes-champêtres peuvent aussi constater les contraventions par procès-verbal, si elles sont commises sur le territoire communal ou territoire sur lequel ils sont assermentés.
Ce lundi, les forces de l’ordre étaient légèrement moins nombreuses sur le terrain, mais la répression continue pour s’assurer du bon respect des mesures de confinement.
En cette période de crise sanitaire, l’Agence Régionale de Santé et la Préfecture de Région appellent au respect absolu des mesures barrières et de confinement.