OGF est le leader dans la production de cercueils en bois en Europe. Il dispose de deux usines installées en France, à Reyrieux (dans l’Ain) qui produit des cercueils en pin et à Jussey (en Haute-Saône). Elles alimentent les centaines de dépôts de Pompes funèbres PFG de bières en chêne de bois massif. Ensemble, les deux usines produisent chaque année près de 150.000 cercueils qui approvisionnent le marché français.
Devant les conséquences de l’épidémie de Coronavirus, l’usine de Jussey a dû s’adapter. Sa production est montée en puissance, avec 410 cercueils fabriqués par jour contre 360 en temps normal. Ses 120 ouvriers travaillent actuellement 40 heures par semaine. Tous sont équipés de masques en tissu lavés chaque soir à la maison, à 60 degrés.
“Un mois normal c’est entre 50 à 60.000 décès en France, là on a une prévision d’environ 10 000 cercueils en plus sur le mois d’avril” a confié le directeur Emmanuel Garret, déjà confronté à une demande accrue lors de la canicule de 2003. Située durant les congés d’été, elle n’avait pas été, à l’époque, sans poser des problèmes de main-d’oeuvre.
Au lieu de la gamme traditionnelle de quinze cercueils, la production est réduite à quatre pour des raisons d’efficacité et pouvoir répondre à la demande. Avec deux modèles en pin et deux modèles en chêne. “On constate que pour beaucoup de décès, il s’agit de personnes plutôt corpulentes. Là, c’est des tailles spécifiques, pour le moment, je fais plus de grandes tailles car on en ressent le besoin” a précisé Emmanuel Garret.
Depuis la Seconde Guerre Mondiale.
L’usine de Jussey ne s’était pas implantés par hasard dans ces forêts de feuillus abondantes. En 1919, une petite entreprise de charbon de bois qui se trouvait à cet endroit a été récupérée par la Menuiserie Générale Française (MGF) qui la transforma ensuite en scierie. Celle-ci devient alors Compagnie Générale de Scierie et de Menuiserie (CGSM). La fabrication de cercueils ne commencera qu’au cours de la Seconde Guerre Mondiale. En 2008, CGSM a été absorbée par OGF et devient la plus grande usine de fabrication du groupe et de l’Europe. Dans l’atelier, les coupures de presse rappellent les cercueils fabriquées pour Michel Rocard, l’abbé Pierre, Carlos, Annie Girardot et plus récemment Mireille Darc et Liliane Bettencourt.
Tous les cercueils OGF sont “made in France”. Ils sont conçus à 99% dans de bois français (hêtre, pin, chêne…) en provenance de filières éco-certifiées. Autrement dit, le groupe est en mesure de se prévaloir du label PEFC qui assure la gestion durable de la forêt par les fournisseurs. Il garantit ainsi le renouvellement de la protection des fonctions vitales des forêts. Lors de la fabrication des cercueils OGF, les solvants et les teintes ont été supprimés, seules des colles biodégradables sont utilisées.
Les chênes sont achetés sur pied auprès de l’Office National des forêts, en Haute-Saône et dans le Jura. Elles seront ensuite découpées puis séchées pour obtenir un taux d’humidité idéal puis triées par teinte, et qualité. Des machines à commande numérique découpent les planches pour les mettre aux différents formats puis les ouvriers se chargent de les coller, visser et faire les finitions :
- Rectangulaire pour les cercueils américains
- Trapézoïdaux pour les cercueils destinés au transport par avion
- A six côtés (qui représente 90% de la production).
Une partie de la production est commercialisée à des confrères sous la marque M2F.
Source : https://meilleures-pompes-funebres.com/reseau/cercueil-ogf.