Chaque année durant la période estivale, la commune fait procéder à une opération d’entretien de certaines rues et voies communales. Le principe utilisé est l’enduit monocouche, autrement dit un gravillonnage à chaud.

Il s’agit d’une technique  particulièrement adaptée pour combler les fissures de la chaussée, redonner de l’étanchéité à la couche de surface, maintenir un bon niveau d’adhérence tout en assurant une bonne tenue du revêtement dans le temps, argumente la municipalité sur la page facebook de la commune.

Dans le cadre du programme 2020, les services de voirie, relayés par une entreprise du secteur, ont répandu près de 50 tonnes d’enrobés à chaud au cours de la journée de mercredi. Si après ces travaux, la mairie évoque une notion d’appréhension pour les 2 roues, certains Navoiriauds évoquent d’autres inquiétudes, notamment des impacts de goudron et de projections de gravillons sur les carrosseries de leurs véhicules, ou encore l’obstruction de bouches d’eau ou d’assainissement suite à cette opération de gravillonnage « faite à la-vite » aux dires de certains.

Il est aussi question d’incompréhension de voir se réaliser de tels travaux dans une rue parfaitement bitumée et ne présentant aucune dégradation superficielle. De surcroît, il va falloir attendre 3 semaines pour que les rejets de gravillons soient éliminés par une opération de balayage, constatent encore ces mêmes navoiriauds.

Ces ouvrages réalisés en cette période estivale et au retour de vacances pour certains riverains, n’ont pas manqué, semble t-il, d’échauffer les esprits. Un coup de chaud excessif ? La question est clairement posée aux élus locaux…

D.P.