C’est en en cette mi-octobre que les travaux de gravillonnage réalisés au cours de l’été viennent d’être réceptionnés. Un rendez-vous qui a aussi permis de décortiquer le bien fondé et la nécessité de faire réaliser de tels ouvrages chaque année au coup par coup sur différentes voies communales. C’est en présence du maire de la commune, Jean-Pierre Calmels, de Valéry Audinot, adjoint aux travaux, de Pascal L’huillier, conseiller municipal et Denis Vincent, responsable des ateliers municipaux, que Guillaume Renaudin, représentant la Société STPI, a développé tout un argumentaire dans le cadre de l’opération ainsi réalisée.
Pourquoi et comment est réalisé ce processus de gravillonnage ? Quel est l’intérêt de cette technique ? En premier lieu, il s’agit d’un bitume fluxé qui se met en oeuvre pendant la période la plus chaude de l’année, (juin à septembre), car en dehors de ce calendrier, le produit ne tiendrait pas. Guillaume Renaudin traduit ainsi : “ce bitume assure l’imperméabilité de la chaussée et évite de ce fait les infiltrations d’eau considérées comme l’ennemi n° 1 de la route”. Le responsable poursuit encore : “lorsque l’on applique une couche de bitume, l’on crée une couche d’usure dont le rôle principal consiste à obtenir une étanchéité parfaite”. Et d’ajouter à la suite : “en été, les dégradations de la voirie sont rares, car le produit s’assouplit sous l’effet des fortes chaleurs, par contre il se rigidifie en hiver et devient plus cassant, d’où la création de ce que l’on nomme le fameux nid de poule”.
Guillaume Renaudin n’a manqué d’aucun argument lors de cette réception de travaux de gravillonnage, insistant notamment sur le fait que ce travail préventif “est indispensable pour maintenir en état chaque structure de voirie concernée”, tout en insistant par ailleurs : “un travail curatif aurait un coût financier multiplié par 20”.
Un programme primordial pour la durabilité des routes.
Pour les ouvrages réalisés cet été, le gravillon qui a été utilisé est de catégorie 4/6, de classe B, granulométrie fine pour favoriser le confort de roulement des usagers. Le compactage pendant l’opération d’application du bitume a été réalisée par un compacteur à pneus. Le responsable de la Société STPI ajoute encore : ” Toutefois, cela ne suffit pas, la circulation des véhicules est indispensable pour un rendu de qualité. Ainsi, une période de trois semaines environ s’avère indispensable avant d’effectuer le balayage sur ce genre de voies communales à faible trafic. Par contre, trois jours suffisent pour une route départementale où la circulation est dense”.
Voilà donc un argumentaire apportant une réponse aux interrogations de certains riverains des voies concernées, des riverains qui s’étaient plaints ou s’interrogent encore sur l’opportunité d’une opération de gravillonnage.Le responsable de la Société STPI a tenu à préciser : “en règle générale, une chaussée neuve doit recevoir ce type de traitement entre 5 et 7 ans après sa réalisation. Un programme primordial afin d’assurer la durabilité de chaque route”.
Le programme ainsi entrepris en 2020 et par conséquent confié à la Société STPI, se traduit par un coût de 51.353 € H.T. Ont été concernés la rue du Capitaine Poirot ainsi que ses impasses, les rues des Fougères, des Pommiers, des Primevères, du Général de Gaulle, d’Armont, ainsi que la route de Bénipré, le chemin des Combes et l’accès au réservoir de Grattery.
D.P.
Photographies : Mairie de Saint-Nabord.
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