Saint-Nabord- Dossier : les interventions hivernales associent les dernières technologies

Les opérations de déneigement et de surveillance des voies communales ont commencé d’être d’actualité avec le 1er manteau blanc et les frimas de ces derniers jours. Le plan de vigilance est en ordre de marche au sein des services municipaux qui ont à déneiger et à surveiller une centaine de kilomètres de voies sur l’ensemble du territoire navoiriaud. Un secteur qui s’étend d’un côté jusqu’à la limite de Pouxeux (le Rang Chenet et lotissement des Rosières) et de l’autre à celle de Plombières-les-Bains (lieu-dit Montaigu).

Mais l’hiver peut arriver sereinement. La commune est plus que jamais parée avec d’importants moyens matériels et humains. Un organigramme précis composé de 6 circuits. Trois d’entre eux sont assurés par la commune avec un effectif de 6 personnes qui se relaient trois par trois d’une semaine à l’autre. Les trois autres circuits sont assurés par des prestataires, dont 2 exploitants forestiers, la S.a.r.l. Pascal  Mougel (Anty) et Stéphane Richard (Bénipré), ainsi qu’un agriculteur extérieur, Emilien Claude (Le Hariol). Tous trois sont également équipés d’une lame et d’une saleuse.

Technologie embarquée à bord des camions 19 tonnes.

Du côté de la commune, les gros moyens mis en œuvre reposent sur les 2 camions de 19 tonnes (respectivement de marque Man et Mercedes, le 1er disposant d’une boîte automatique) et le tracteur Merlo. Ainsi équipés, les camions en imposent avec leurs grosses lames qui s’adaptent à toutes les situations rencontrées sur le parcours d’intervention. «Avec pour pilote un seul déneigeur à bord du véhicule » précise Denis Vincent, responsable des ateliers municipaux. Un seul conducteur-intervenant disposant à portée directe de deux boîtiers de commandes, l’un pour la lame, le second pour la gestion de la saleuse. « Cette dernière s’autogère ainsi selon la vitesse du camion en liaison avec le chronotachygraphe » nous précise Denis Vincent, tout en notant au passage : « c’est bien d’avoir à disposition des saleuses modernes pour une répartition raisonnable du sel sur les routes ».

Equipé d’une lame et d’une saleuse plus petites, les missions assurées par le conducteur du tracteur Merlo n’en sont pas moins importantes, chaque circuit ayant ses particularités. Mais tout ne s’arrête pas là, car le déneigement est un service complet comprenant les interventions sur les trottoirs et abords des deux groupes scolaires (Herbures et Breuchottes) et l’accessibilité aux bâtiments publics au centre de la commune. Un agent est ainsi affecté à chaque secteur, soit 3 personnes.  Et en cas de grosse neige, 2 turbines sont également prêtes à entrer en action, relayées le cas échéant par un motoculteur avec lame et un petit tracteur Iseki équipé d’une lame et saleuse.

Voilà donc tous les moyens réunis pour une efficacité absolue. Mais il est également primordial de pouvoir anticiper les événements capricieux de la saison hivernale. Si les bulletins météo locaux peuvent être une bonne aide de base, la réalité se mesure aussi au contact extérieur. C’est ainsi qu’à tour de rôle, un patrouilleur est d’astreinte une semaine sur trois afin d’observer chaque situation. Son rôle est donc essentiel, car c’est lui qui déclenchera partiellement ou globalement les interventions des équipes en fonction de la situation par secteurs de la commune.

Du sel en stock réparti en deux lieux

Une campagne de déneigement se prépare d’avance et c’est aux prémices de l’automne qu’une rencontre est programmée avec l’adjoint aux travaux de la commune. Elle réunit les personnels concernés et les différents prestataires. Une large discussion s’ouvre ainsi afin d’examiner le programme à mettre en place et voir les éventuelles améliorations à apporter au service. Une réunion au cours de laquelle sont définies diverses modalités, à l’exemple de l’implantation des piquets de neige en bordures de routes, notamment en des lieux où il y a des obstacles ou des risques de congères.

L’occasion aussi de faire le point sur la quantité de sel disponible. La bonne nouvelle est qu’au vu du faible enneigement et de la douceur des hivers précédents, cela fait 2 ans qu’il n’y a pas eu nécessité d’en commander. Le stock actuel est de l’ordre de 150 tonnes. De quoi voir venir le présent hiver. Ce sel est stocké en deux lieux : en vrac sous les grands bâtiments de la ferme de Sainte-Anne et au silo d’une capacité de 50 tonnes, situé derrière les ateliers municipaux.

Tout est fin prêt pour affronter le Général Hiver. Les navoiriauds peuvent compter sur les  équipes de déneigement, le service sera correctement et promptement assuré !

Denis Philippe.