Epinal – Dans la rue pour ne pas subir la précarité !

Les syndicats manifestaient cet après-midi pour dénoncer la détresse sociale, les suppressions d’emplois, le malaise de la jeunesse, la hausse de la précarité et l’épuisement des soignants. Ils refusent que les travailleurs soient toujours la variable d’ajustement.

Oui la Covid continue, les cas contacts se multiplient et les hôpitaux manquent de personnels. Ceux qui restent sont à bout de forces … « Mais où sont les lits rouverts depuis un an ? Où sont les personnels supplémentaires promis ?», interroge Delphine Rouxel, secrétaire départementale CGT.

« Où sont les aides pour les bas salaires ? Pour les demandeurs d’emplois ? Les entreprises profitent de la crise pour supprimer des emplois et les intérimaires, nous ne voulons pas continuer à être la variable d’ajustement », poursuit-elle. Ils n’étaient pas très nombreux à manifester. Le souffle de l’ardeur sociale s’étouffe.

Ce qui n’empêche pas les syndicats de réclamer 500 000 emplois dont la moitié dans la santé, l’accompagnement de ceux qui perdent leur autonomie et l’action sociale. La transition écologique impose plusieurs milliers d’emplois qu’ils financent par le partage du travail mais sans perte de salaire.

Les syndicats exigent que les aides soient conditionnées au maintien des emplois. « Supprimons les dividendes pour les actionnaires des grands groupes en 2020, ce qui remets 60 milliards d’€ pour le social, l’économie et l’environnement », suggèrent-ils et ils demandent la relocalisation de la production des vaccins et la reprise en main des brevets par l’État.

Ils ne se contentent plus de promesses, ils veulent des actes !

Photographies : Brigitte Boulay.