Football – Pas de match, de nombreux clubs refusent de payer les factures de la Ligue du Grand Est !

“Chers amis présidents, Nous ne vous apprenons rien en évoquant nos difficultés financières à tous depuis la saison dernière à cause de cette crise sanitaire qui nous empêche à tous d’avoir des rentrées d’argent” écrit un collectif de clubs de la Ligue du Grand Est.

“Récemment nous avons interpellé Monsieur Gemmrich président de la LGEF concernant les factures qu’on eu tous les clubs. Nous lui avons expliqué qu’en l’état actuel des choses, il est immoral de demander un quelconque paiement aux clubs. La saison dernière a été amputé de pratiquement toute la phase retour, et cette saison le championnat s’est arrêté après trois quatre matchs de compétition. Personne à ce jour ne peut affirmer qu’il y aura une reprise pour terminer le cycle aller et encore moins jouer des plays down. Dans ces conditions, nous lui avons demandé l’annulation du paiement des engagements des équipes séniors et jeunes ainsi que le paiement des licences (hors mutation). En effet comment demander la saison prochaine le paiement d’une cotisation à des joueurs qui n’ont même pas joué une saison entière depuis deux saisons ? Sa réponse a été claire : un étalement des paiements pour une prestation que nous n’avons eu ni lors de la saison 2019-20 ni pour la saison 2020-21” précise le collectif.

“Aujourd’hui nous disons NON ! Pas de compétitions, pas de paiements ! Nous vous proposons d’imprimer la pétition en pièce jointe, de la signer avec le tampon de votre club, de la scanner et de nous la faire revenir à notre adresse mail. Ensuite nous l’enverrons par envoi recommandé à la LGEF pour que les têtes pensantes se rendent compte des dégâts sur l’impact financier qu’à cette crise financière sur le football amateur. Plus il y aura de clubs qui retourneront la pétition, plus nous aurons de chances de faire annuler une « dette » qui n’a pas lieu d’être facturée” conclue le collectif.

Les clubs ont jusqu’au 28 février 2021 pour signer la pétition ci-dessous.