Frédéric Simon est à l’origine de l’initiative unique sur le secteur, en lien avec la politique de développement durable de la ville. « J’ai souhaité qu’un véritable adjoint travaille au développement durable » a souligné le maire Jean-Benoît Tisserand.

Et de rappeler qu’un certain nombre de nettoyages physiques a été mené sur Remiremont avec la mobilisation d’une cinquantaine de personnes.

« Le nettoyage numérique n’est pas si virtuel que cela » note le maire qui avance : « 10 % de la consommation d’énergie mondiale est prise par internet. Ajoutez-y la tendance à conserver beaucoup de mails, tout cela fait tourner des serveurs et génère une surconsommation. Nous avons donc réfléchi à un nettoyage des données numériques ».

D’où un atelier mis en place au sein de la mairie pour opérer ce nettoyage dans le cadre de la journée mondiale prévue ce samedi 20 mars 2021. « On a voulu inscrire la ville sur une période plus longue » précise Frédéric Simon.

« On serait tenté de dire que le numérique impacte moins l’exploitation de nos énergies. Mais ses bienfaits ne compensent plus les pertes qu’il inflige à l’environnement. Il existe trois facteurs de pollution : les terminaux numériques, le fonctionnement des réseaux internet et la fin de vie des équipements électroniques ».

A ce jour, « la consommation d’électricité représente l’équivalent de 4 milliards de véhicules, c’est énorme » appuie Frédéric Simon qui a donc mobilisé à la fois les élus et le personnel communal. Les jeunes ont été sensibilisés à travers les 5 écoles (740 élèves), les 3 collèges et les 3 lycées. Et les associations également à travers leurs 4.500 membres. Avec l’espoir que la démarche fasse boule de neige au sein de leur entourage.

D.J.

Photographies : Christian Schirm.