Ligue des Droits de l’Homme : une section se crée à Remiremont

Depuis deux semaines, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), fondée en 1898 dans le cadre de l’affaire Dreyfus, compte une section à Remiremont. Celle-ci vient rejoindre les 285 sections réparties en France et les deux sections déjà en place dans les Vosges (Gérardmer et Epinal), dont quelques membres de la section nouvellement créée faisaient partie depuis le début d’année.

La section romarimontaine concerne également les communes retenues dans le cadre de la communauté de communes, voire plus. Son adresse postale est la suivante : LDH – Foyer AGFLA – 17 rue du Tambois à 88200 Saint Etienne les Remiremont. Son siège social est à Remiremont.

Pour l’heure, les membres de cette section sont : Christiane Thiriat, Carole Arnould, Marcelle André, Catherine Morandini, Olinda Fernandes, Claude Grégoire, Thierry Fremiot, François Thiriat et Guy Mansuy. Parmi eux, quelques personnes faisaient déjà fait partie de la section qui avait existé il y a près de vingt ans.

Pour sa première réunion, la section de Remiremont accueillait le responsable régional, Laurent Aspis, et le président de la section spinalienne, Antoine Galmiche.

La LDH en quelques lignes :

La LDH, dont le siège est à Paris, est Généraliste (elle défend l’idée de l’universalité, de l’indivisibilité des droits politiques, économiques, sociaux et culturels), Solidaire, Laïque (elle rassemble ses membres indépendamment de toutes opinions philosophiques et religieuses), Indépendante (elle ne présente pas de candidats aux élections et ne roule pour aucun parti, elle arrête ses positions et ses déclarations exclusivement en fonction de ses principes), Républicaine, Sociale (pour que les droits proclamés deviennent effectifs et parce que la citoyenneté ne se divise pas, elle défend aussi bien les droits civils que les droits sociaux), Educatrice, Engagée (elle se veut animatrice du débat public comme de l’action militante. Elle s’engage aussi bien sur des campagnes qui lui sont propres que dans des cadres larges et unitaires pour interpeller les pouvoirs publics et l’opinion, et obtenir satisfaction), Unitaire.

Elle soutient : les mobilisations et les rassemblements pacifiques qui visent à défendre et faire progresser l’exercice effectif des droits et des libertés, la fraternité et la citoyenneté, l’égalité entre hommes et femmes, les initiatives portant la défense d’un développement durable…Elle combat la violence antidémocratique…le racisme, les discriminations qu’elles soient d’ordre patriarcal et sexiste, social, territorial, la censure, les politiques séculaires et la xénophobie.