Réseau Routier National : des routes plus sûres et durables grâce  à des investissements intensifiés en 2026  

Depuis le 1er janvier 2025, la Région Grand Est assure la gestion du Réseau Routier National (RRN).  Forte de cette nouvelle responsabilité, elle poursuit son ambition en matière de mobilités et engage  une accélération historique de ses investissements dans le cadre de l’expérimentation. En 2026,  l’effort régional atteindra 133,2 millions d’euros, soit 25 % de plus qu’en 2025, confirmant la volonté  du Grand Est de replacer le réseau routier national non concédé au meilleur niveau de qualité, de  sécurité et de performance.  

Une politique volontariste pour un réseau routier modernisé et plus fiable  

La Région engage un niveau d’investissement sans précédent, près de quatre fois supérieur à celui  historiquement assuré par l’État grâce au transfert prévu par la loi 3DS et à la future Eco-Contribution  Poids Lourds (ECPL).  

Cette deuxième année d’expérimentation marque une montée en puissance décisive, articulée autour de  trois priorités :  

  1. Aménager et moderniser le réseau routier – 25,3 millions d’euros  Sous la conduite d’opération confiée à la DREAL Grand Est, la Région assure la maîtrise d’ouvrage  d’opérations structurantes inscrites au volet Mobilités 2023-2027 du CPER, parmi lesquelles :  

RN4 Gogney / Saint-Georges : lancement des travaux de mise à 2×2 voies de la dernière section non  aménagée entre Nancy et l’A4 à Phalsbourg (12,3 millions d’euros).  

RN4 Saint-Dizier : démarrage des travaux de mise à 2×2 voies et de protection phonique sur la section  Ouest (des stations Shell à la RD384) et poursuite des études sur la section Est (8,05 millions d’euros).  RN44 Moncetz-Longevas / Châlons-en-Champagne : poursuite des études pour la mise à 2×2 voies  

sur ces dernières sections non aménagées en prévision de travaux en 2027 (1 million d’euros).  A31 : travaux de protections acoustiques à Maxéville et Champigneulles (2,39 millions d’euros).  

Ces opérations répondent aux attentes fortes des territoires en matière de sécurité, de désenclavement et  de qualité de vie pour des dizaines de milliers d’usagers quotidiens.  

  1. Entretenir et moderniser les infrastructures existantes – 92,4 millions d’euros  La maîtrise d’œuvre assurée par la DIR Est prévoit en 2026 une programmation fortement renforcée du  niveau d’entretien du réseau routier :  

39,6 millions d’euros pour le renouvellement des chaussées (contre 34 millions d’euros en 2025) permettant de traiter 75 km de chaussées.  

28,7 millions d’euros (27,4 millions d’euros en 2025) pour la rénovation des ouvrages d’art, dont les  viaducs sur les A30/A31 fortement sollicités (poursuite des travaux sur Beauregard, Frouard,  engagement des opérations à Belleville, Talange et Uckange).  

La modernisation des équipements routiers pour 7,6 millions d’euros, l’entretien spécialisé, les  actions de sécurité routière et les travaux environnementaux, dont une phase de déploiement  d’équipements dynamiques (panneaux à messages variables, caméras) sur la RN4 actuellement  dépourvue (6,2 millions d’euros en 2025).  

L’amélioration des aires de repos et de services, avec le lancement d’une nouvelle concession sur  la RN4 Est et des aménagements favorisant les mobilités électriques, la sécurité et le confort des  usagers. 

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DOSSIER DE PRESSE 

Cet effort exceptionnel vise à sécuriser durablement les infrastructures et à améliorer les conditions de  circulation pour les usagers comme pour les agents.  

  1. Mise en œuvre de l’Eco-Contribution Poids Lourds (ECPL) et pilotage de la stratégie  régionale – 12,85 millions d’euros  

2026 marque une première étape dans la phase opérationnelle de l’ECPL, ressource indispensable  pour financer à long terme un plan d’investissement routier de 1 milliard d’euros sur 10 ans.  Seront financés :  

le marché conclu avec l’opérateur régional en charge de la conception, du déploiement et de  l’exploitation du dispositif de collecte (10 millions d’euros),  

la création d’un observatoire des trafics, outil de référence qui permettra à la Région de mesurer,  analyser et anticiper les flux de circulation sur le réseau routier,  

des actions d’accompagnement économique, dont une première enveloppe de 2 millions d’euros  dédiée au verdissement des flottes de poids lourds. 

Cette étape prépare la montée en puissance de la future ressource, opérationnelle à partir de mi-2027. 

Des finances renforcées au service des territoires  

En 2026, la Région mobilise des moyens financiers solides : 44,1 millions d’euros sont attendus pour  les opérations d’aménagement, grâce au CPER et aux cofinancements territoriaux, tandis que 34,5  millions d’euros viendront soutenir l’entretien et la modernisation, dont 33,15 millions d’euros au  titre du droit à compensation.  

Ce budget primitif réaffirme l’ambition du Grand Est : renforcer l’attractivité des territoires, sécuriser les  déplacements, accélérer la transition écologique et énergétique, et moderniser durablement un réseau  structurant pour l’économie régionale.  

Cette deuxième année d’expérimentation ouvre ainsi la voie à l’entrée en phase opérationnelle l’Eco Contribution à partir de mi-2027, première étape vers un financement stable, pérenne et pleinement  adapté aux besoins des usagers comme des territoires.

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