Dominique Girardin, propriétaire d’un coquet pavillon situé au 1 rue de la Tête des Broches est en conflit avec la mairie. En cause, le procédé de mise en œuvre, en novembre dernier, d’un nouveau revêtement de chaussée dont l’exécution hérisse ce navoiriaud. En effet, un grossier boudin de plus de 15 centimètres de hauteur a été réalisé à la main et à la volée pour éviter l’écoulement des eaux de cette voie nouvellement reprofilée vers la cour du navoiriaud. Ce dernier ne cesse de dénoncer cette réalisation qu’il juge à la fois dangereuse et disgracieuse. Dominique Girardin s’apprête à adresser en ce sens un 4ème courrier à la mairie de Saint-Nabord…
C’est en rentrant de son travail le 12 novembre 2019 au soir, que Dominique Girardin découvre un courrier de la mairie déposé quelques heures plus tôt dans sa boîte au lettres, l’informant que dès le lendemain 13 novembre, un nouveau revêtement d’enrobés sera posé dans sa rue. Des ouvrages qui allaient ainsi faire suite à des travaux de décaissements réalisés dans la dite rue et au vu desquels ce navoiriaud pressentait un résultat final peu convaincant. C’est ainsi que Dominique Girardin décidait sur le champ d’alerter le chef des travaux de la mairie. « Je lui ai proposé dès lors de poser à mes frais des caniveaux de type cc1, c’est à dire en cuvettes » traduit ainsi M. Girardin, tout en poursuivant : «mais face à la réponse négative qui m’était apportée, je m’en suis remis directement au directeur des services techniques qui m’a tout simplement répondu que ce n’était pas son problème, ni son chantier. Bonjour la communication ! ».
Les travaux annoncés étant réalisés comme prévu le 13 novembre et devant le travail peu convaincant exécuté devant son entrée, Dominique Girardin décidait de s’en remettre directement au maire de la commune dès le 14 novembre. Une réponse signée le 25 novembre par la 1ère adjointe, lui confirmait alors les raisons du choix retenu, tout en rappelant les propos rassurants du conducteur de travaux de l’entreprise réalisatrice des ouvrages stipulant « que les écoulements naturels des eaux de pluie ne seraient aucunement modifiés ».
La visite du maire va être sollicitée.
Certes, Dominique Girardin est conscient de cette réalité, mais il ne désarme pas en regard de la finition du travail. Le navoiriaud n’admet aucunement la pose de ce boudin bitumeux bien visible de sa cour et qui s’étale sur une longueur de 3,50 m et une surélévation de près de 16 cm (mesure à l’appui) par rapport à son entrée. «C’est fait à la hâte, c’est disgracieux et dangereux à la fois » martèle le navoiriaud, qui indique que sa petite fille a déjà fait une chute de trottinette et que les voitures qui accèdent et ressortent de sa cour doivent avancer très modérément pour ne pas accrocher (vérification faite !).
Outre ses visites en mairie qui ont débouché sur une fin de non recevoir et trois courriers adressés, les choses semblent rester au point mort. « Je me suis heurté au non vouloir et au non savoir au moment des travaux et le sujet demeure dans l’impasse » traduit aujourd’hui Dominique Girardin, qui entend ne pas en rester là. Il s’apprête à adresser un 4ème courrier en mairie, sollicitant cette fois la venue du maire sur place. Faute de quoi, il fera constater par un huissier, dossier à l’appui. Dominique Girardin ne digère pas le manque de compréhension et surtout pas le disgracieux et dangereux boudin qu’on lui a imposé face à son entrée !
Article de Denis Philippe.
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