Remiremont – La navette solidaire fonctionnera dès le 12 janvier 2021 !

Le maire, Jean-Benoît Tisserand, l’a annoncé en préambule du conseil municipal du 18 décembre 2020. La navette qui était gérée par la commune, jusqu’à son arrêt le 30 juin 2020, fera son retour dès le 12 janvier 2021 sous une nouvelle formule. Elle sera assurée par l’association des usagers du centre social du Rhumont (AUCS).

Gérée par commune, la navette coûtait cher : 80.000 euros par année, pour un coût de revient par usager supérieur à celui d’un… taxi. Un temps, la municipalité a envisagé de recourir à une association d’insertion, mais celle-ci n’a pas donné suite, selon le maire.

Le deuxième confinement a freiné les démarches entreprises et finalement, c’est l’association des usagers du centre social du Rhumont qui aura en charge le fonctionnement de la navette. Elle utilisera un véhicule de neuf places, qu’elle possédait et utilisait déjà.

L’association est désormais présidée par Michèle Tisserant, élue du conseil municipal jusqu’en mai 2020.

Un questionnaire a été élaboré en ciblant les quartiers de Remiremont principalement utilisés par la navette : le Rhumont, qui détient la plus forte proportion de personnes sans véhicule, et Révillon.

C’est ainsi que la nouvelle navette fonctionnera deux jours par semaine, le mardi et le vendredi, en desservant ces deux secteurs du Rhumont et de Révillon.

Le matin, elle se rendra au centre-ville ce qui permettra de faire ses courses au marché et dans les commerces ou encore d’honorer un rendez-vous médical.

L’après-midi, direction le « sud » de Remiremont pour se rendre vers les zones commerciales de l’éco-quartier, y compris le cinéma, et dans les grandes surfaces de la ville : Lidl et Cora.

Cinq arrêts sont prévus en cours de route. Il en coûtera la somme modique d’un euro par usager. D’ailleurs, le service a été renommé en navette solidaire.

Pour la conduire, l’AUCS a embauché un homme en contrat adulte relais à temps complet. Durant ces deux journées de fonctionnement, ce Romarimontain sera affecté à la navette et les trois autres jours de la semaine (lundi, mercredi et vendredi), il vaquera au quotidien du centre social.

« Il s’agit d’une expérimentation » précisent Brigitte Charles et Florent Poirot, les deux élus affectés au dossier. « La navette pourra évoluer en fonction de la fréquentation et d’autres enquêtes qui pourront être faites dans d’autres quartiers ».

En principe, le budget prévisionnel prévoit d’arriver à l’équilibre. Si c’est nécessaire, la ville versera une subvention à l’association des usagers du centre social du Rhumont.

David Jeangeorges.