Saint-Etienne-lès-Remiremont – Foyer AGFLA : les problèmes ne se sont pas arrêtés avec l’arrivée du COVID

Le Foyer de Saint-Etienne-lès-Remiremont, AGFLA, situé dans la rue du Tambois a brûlé il y a plus d’un an maintenant, obligeant le directeur, Thierry Fremiot, à reloger ses résidents.

« Depuis le 15 janvier 2020 rien n’a été fait, pas même un semblant de début de remise en état des lieux. Il y a eu beaucoup de tergiversations entre assureurs et experts, et l’on ne peut pas tout mettre sur le dos du COVID et des confinements qui y sont liés, même si cela n’a pas arrangé les choses ! Les appels d’offres ont seulement pu être lancés début mars et j’espère que maintenant les travaux pourront débuter le plus vite possible ! » annonce Thierry Fremiot.

« Les bâtiments c’est une chose, mais derrière il y a l’humain, parmi les personnes relogées certaines sont toujours en réintégration au foyer/logement. Je remercie l’AFPA de Remiremont d’avoir répondu en mars dernier à notre demande de relogement, mais les hébergements proposés sont des chambres de stagiaires, de moins de 9 mètres carrés non prévues pour y vivre 24 heures sur 24. Nous, structure logement, nous avons réaménagé les chambres AFPA pour que la vie de chacun de nos résidents soit la plus agréable possible dans la durée, mais il parait évident qu’après 15 mois passés dans ces petits espaces, cela devient difficile pour eux ! Alors quand on pense qu’il va falloir les laisser dans cette situation jusque la fin de l’année ! Nous avons également un certain nombre de nos résidents qui a pu être relogé dans des appartements Vosgelis, des locations que nous espérons développer encore pour les mois à venir » souligne le Directeur de la structure.

De plus, il ne faut pas oublier que ces personnes éprouvent quelques difficultés et demandent un accompagnement dans le logement mais aussi dans le social, « Notre association AGFLA continue de les accompagner pour leur permettre une vie décente. Mais nous nous demandons quel sera l’avenir de notre association ? Car cette situation entraîne une perte d’exploitation et va forcément impacter le locatif, entraînant une perte d’exploitation, les résultats seront donc une année blanche en terme de chiffre d’affaire qui risque d’impacter les services de l’association » conclut le dirigeant qui sensibilise les responsables politiques et qui doit rencontrer prochainement le Député Christophe Naegelen.

Il reste à se poser la question suivante : si l’association venait à disparaître, que deviendront les personnes en difficulté qui y sont suivies aujourd’hui ? Un suivi bien particulier qui ne relève pas uniquement d’une aide alimentaire !