Remiremont – Les polémiques n’en finissent plus en ville

Décidément, depuis la fin de l’année 2021, Remiremont connaît chaque semaine une nouvelle polémique. Tout a commencé depuis le conseil municipal du vendredi 18 décembre 2021. A l’issue de la séance, aux environs de 22 heures 00, des élus se sont rendus dans un bar branché de la rue Charles-de-Gaulle. A la fermeture de ce dernier, à 2 heures 00 du matin, trois élus, dont le maire, le patron du bar et des clients ont poursuivi la nuit dans le salon des mariages de la mairie. Entre musique, danse, jeu de lumières et écharpe tricolore portée par un invité, les images ont enflammé les réseaux sociaux et animé les discussions autour des repas de fin d’année. À Remiremont et bien au-delà.

Une association anti-corruption a d’ailleurs mis les pieds dans le plat en alertant le parquet du tribunal d’Epinal. Elle considère que selon la loi, l’écharpe tricolore ne peut pas être portée par une personne qui n’est pas élue. Elle pointe également l’utilisation d’un bâtiment public à des fins privées. L’affaire est en cours.

Ensuite, l’année 2022 commence à peine que dès son quatrième jour, des commerçants de la rue Charles-de-Gaulle montent au créneau. Ils s’insurgent contre le fait que la partie haute de la rue est fermée par la ville de Remiremont le mardi matin, jour de marché, alors que celui-ci rassemble seulement une poignée de marchands autour de la statue du Volontaire, en ce jour gris et pluvieux.

La rue fermée, les commerçants sédentaires déplorent l’impossibilité pour leur clientèle de proximité de se stationner dans la rue principale et d’accéder du même coup à leurs commerces. Dans la foulée, le président de l’URCA (Union Romarimontaine des Commerçants et Artisans) annonce sa démission. Nouvelle polémique.

Et puis, ce mercredi 12 janvier 2022, un marchand de fruits et légumes se livre subitement, via les réseaux sociaux, à une attaque en règle des élus et d’autres personnes. Il dénonce que ses deux projets, d’installer un stand de fruits et légumes au marché couvert puis à l’ancien cinéma, auraient été écartés par la municipalité. Le marchand va plus loin, en distribuant un prospectus où chacun en prend pour son grade, photographies à l’appui. Des plaintes auraient été déposées et pas seulement de la part d’élus. Nouvelle polémique.

Toutes ces polémiques n’en finissent plus, également, de lasser les Romarimontains. Certains ne cachent pas leur ras-le-bol voire leur exaspération. Leur quotidien a déjà été suffisamment pollué par le Covid comme cela !

D.J.