Saulxures-sur-Moselotte – Le maire confirme que le funérarium n’est plus aux normes

Directrice de publication de la revue municipale Saulxures infos, Denise Stappligia vient d’en publier le numéro 37. Elle conclut son édito en “pensons aux réjouissances de Noël qui s’installent. Je vous souhaite à toutes et tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année” et consacre ensuite son premier article au monument aux morts rénové puis son deuxième article au… funérarium municipal.

“L’avenir des chambres funéraires” titre le maire. Elle rappelle que “la mairie gère depuis plusieurs dizaines d’années deux chambres funéraires situées au cimetière communal” puis reconnaît : “ces deux chambres funéraires n’avaient pas pu être mises aux normes compte tenu de leur situation à l’intérieur du cimetière”.

Ceci étant, le lecteur apprend : “Leur utilisation bénéficiait d’une tolérance en l’absence d’un funérarium privé pouvant géographiquement répondre aux besoins de la population saulxuronne. II faut préciser que l’exploitation d’un funérarium et les prestations funéraires sont des activités soumises au secteur concurrentiel”.

Aujourd’hui, la tolérance semble s’être… éteinte.  “Dans un premier courrier datant de mars dernier, les services préfectoraux ont informé la Commune que leur attention avait été appelée sur l’utilisation de ces deux chambres. Afin de respecter la réglementation funéraire et régulariser la situation de ces chambres, il convenait d’adresser un programme de mise aux normes. Cette mise aux normes nécessiterait une extension des chambres irréalisable dans l’implantation actuelle. Une étude de création d’un funérarium communal, soit par réhabilitation, soit par construction est nécessaire. Cela nécessite la réalisation d’un programme d’investissement lourd avec des études préalables importantes. Les délais imposes initialement par la Préfecture (soit le 30 novembre 2019) étaient trop réduits pour définir un projet rationnel et financièrement acceptable”.

Madame Stappiglia révèle qu’elle a obtenu toutefois un délai. “Cependant, les différentes pistes de réflexion, qui seront présentées à la commission communale prochainement, ont permis d’obtenir un délai de 3 mois pendant lequel une étude préalable de faisabilité technique et financière devra être transmise à la préfecture”.