Alors qu’une seule liste, menée par Brigitte Vanson, sera en lice aux élections municipales, Thibaut Leduc, le patron de la station de Frère-Joseph, élève le ton à une semaine du premier tour. Visant les propos d’un candidat, sur la volonté de ce dernier de faire exproprier la SAS Leduc, Thibaut Leduc le rappelle “à la responsabilité de ses dires et d’en assumer les conséquences, avant de les faire supporter par la municipalité et la collectivité publique”. Dans un communiqué à lire ci dessous.
“Parler ou se taire, nous nous sommes posé la question.
Et compte tenu des enjeux, nos conseils et nous-mêmes avons décidé de nous exprimer. Il nous semble important, avant le vote, de vous informer, de rappeler quelques notions de droit aux candidats à la Mairie de Ventron et enfin, d’appeler l’un d’entre eux à la responsabilité de ses dires et d’en assumer les conséquences, avant de les faire supporter par la municipalité et la collectivité publique.
Une expropriation est une opération tendant à priver, contre son gré, un propriétaire foncier (dans le cas présent la SAS LEDUC) de sa propriété. Monsieur le candidat (non encore élu), sachez que, depuis 1789, la propriété est un droit fondamental. Autant dire qu’il s’agit d’une procédure risquée, longue et coûteuse pour les contribuables de la commune.
Risquée car, pour que les tribunaux acceptent d’étudier l’expropriation, son utilité publique devra avant tout être prouvée. Or, le fondement même de l’expropriation que vous projetez à l’encontre de notre société est basée uniquement sur la négation du réchauffement climatique et sur la défense de quelques intérêts privés. Comme nous vous l’avons rappelé en réunion publique, l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers.
A l’heure où tous les acteurs de la montagne sont appelés par les pouvoirs publics à s’engager sous six mois dans une démarche écoresponsable, ce qui a motivé et nourri depuis plusieurs années nos initiatives se trouve conforté.
Loin d’être un démenti, la situation actuelle et plus particulièrement « l’hiver » que nous venons de vivre démontrent, une fois de plus, la lucidité de nos projets”.
Bien après 1789, à partir de 1928, Frère Joseph (Staline) expropriait sans rien demander à personne. Au moins, votre futur (peut-être) représentant de la collectivité qui veut collectiviser vous prévient… C’est classe et (quouasi) démocratique … À quand le sovkhoze pour remplacer les installations de débauche que vous planifiez ?