Alors que la crise sanitaire perdure, le terrorisme a frappé à nouveau la France ces dernières semaines. Face à ces attaques, les forces de l’Armée de Terre s’impliquent plus que jamais par le biais d’un renforcement massif de soldats pour l’opération nommée Sentinelle. Une opération d’envergure nationale touchant également les petites villes, à l’exemple de Remiremont et sa commune voisine de Saint-Nabord.
Ne soyez donc pas surpris, si au détour d’une rue ou d’un quartier, vous êtes amenés à apercevoir ou à croiser des militaires en observation. Sur le plan national, l’opération Sentinelle s’appuie sur trois échelons de déploiement, impliquant 7.000 soldats. Outre un dispositif opérationnel permanent (DOP) regroupant par conséquent des unités déployées en permanence sur le terrain et un échelon de renforcement programmé (ERP), constitué d’unités permettant un déploiement inopiné ou un déploiement planifié, vient s’ajouter un 3ème échelon de réserve stratégique, constitué de 3.000 militaires ainsi déployés au niveau national.
Ce dispositif est mis en place dans le cadre du plan Vigipirate renforcé. Des effectifs qui s’adaptent à la menace selon une concertation entre les services du Ministère de l’Intérieur et l’Armée de Terre. Une Armée agissant par ailleurs en étroite collaboration avec les services de Police et de Gendarmerie pour cette opération Sentinelle.
Pour chaque zone concernée, le déploiement de ces soldats est organisé en concertation entre les préfets et les officiers généraux des zones de sécurité et de défense en privilégiant le mieux possible la proximité des garnisons.
D.P.
Photo d’illustration : Armée de Terre.

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.