Il y aura deux listes de gauche aux Régionales Grand Est et contrairement à la position nationale, la France insoumise Grand Est et Vosges a quitté l’Appel inédit mené par Aurélie Filipetti ancienne ministre PS, pour rejoindre le Pacte menée par Éliane Romani. La France insoumise vosgienne lui reproche ses parachutages et ses nominations aléatoires de personnalités politiques.
À la tête de la liste de gauche vosgienne, l’Appel inédit place Karine Frère, de Thaon-les-Vosges, qui ne se trouvait qu’en 6e position. Une désignation inacceptable pour les militants France Insoumise locaux qui estiment qu’il n’y a pas de dialogue possible. « On ne sent aucune volonté de constituer une liste unique », explique Fabrice Pisias, secrétaire général des Vosges.
Pas de dialogue possible
« Dans les Vosges, on travaille depuis 7 mois, on a un super accord, poursuit-il. On a su se rassembler, on est navré, écoeuré par la tournure. Il n’est plus question de projet dans l’Appel inédit, mais de placer des personnes nommées d’en haut ». La nomination de Karine Frère en tête sans tenir compte de l’accord vosgien, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Lou Noirclère à la tête de liste Vosgienne du pacte
La France insoumise locale et Grand Est rejoint le Pacte, liste menée par Éliane Romani, ancienne adjointe au maire de Thionville, qui réunit Europe Ecologie Les Verts, le Parti Socialiste, le Parti Communiste et France Insoumise Grand Est et Vosges.
Il y aura donc deux listes de gauche : la première menée par Aurélie Filipetti, Caroline Fiat et Pernelle Richardot et la 2e menée par Éliane Romani. Une division qui risque de leur coûter cher. « La main reste tendue », assure Lou Noirclère qui conduira la liste vosgienne pour les Régionales du Pacte.
Brigitte Boulay
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